En quelques jours, le monde s’est figé et avec lui, le tourisme mondial s’est arrêté !
Jamais une telle situation ne s’était produite et tous les gouvernements ont dû faire face.
Avec les premières mesures du confinement, les agences de voyages se sont donc retrouvées portes closes.
Portes closes oui, mais pas pour autant en panne de travail. Bien au contraire ! Il a fallu en urgence
procéder à toutes les annulations de voyages, un gros travail lorsque le souci principal est de préserver les
intérêts des clients. Parallèlement les agents ont été sollicités par le DFAE (Département Fédéral des
Affaires Etrangères) pour lister tous les citoyens suisses encore à l’étranger, les contacter afin de leur
fournir les indications nécessaires leur permettant de se faire reconnaître, et veiller à leur bon
rapatriement.
Ces mesures de toute première nécessité ont été menées par tous les agents avec une haute conscience
professionnelle qui leur a aussi permis de venir en aide à tous les voyageurs qui leur ont envoyé un SOS, y
compris certains qui n’avaient pas réservé leur voyage auprès d’une agence de voyages !
Certains ont pu croire grâce à l’avènement de l’internet et de tous les systèmes de réservations en ligne
que toute personne peut s’improviser agent de voyage, seul devant un écran. La réalité de la dure situation
à laquelle ces personnes ont pu être confrontées, montre que cette terrible pandémie en a laissé bon
nombre prisonniers et seuls devant les difficultés.
Le tourisme d’affaires international a été également durement impacté lors de cette crise. Des solutions
ont été trouvées notamment par les systèmes de visio‐conférences dont le boom a été énorme (les grands
gagnants de la crise). Cependant, les rencontres et contacts personnels sont vitaux pour entretenir des
relations vraies avec ses partenaires. Les échanges humains dans le travail restent une priorité et un retour
à la normale se profile déjà.
Il s’agit maintenant d’effectuer les reports des voyages réservés pour ce printemps ou cet été car les
perspectives de voyage ne se dessinent pas encore pour un très proche avenir.
Dans les semaines et mois à venir, les citoyens suisses sont encouragés à visiter ou revisiter notre pays. A
noter que l’organisation d’un séjour en Suisse peut aussi être déléguée à une agence de voyages.
Mais tôt ou tard, les frontières se rouvriront, les aéroports se remettront à vivre, le spectre du virus
s’estompera et les envies de retrouver le monde se feront sentir. Retrouver un monde – peut‐être différent
de celui que l’on a connu – sera à nouveau un besoin essentiel à exaucer et dès maintenant vos agents de
proximité sont à votre disposition pour écrire avec vous la réalité de vos rêves. Un expert des voyages,
véritable conseiller, peut vous aider à dessiner votre prochain voyage, en prenant le temps de vous
écouter, de vous transmettre ses connaissances et ses expériences, en vous évitant tous les écueils et en
prenant ses responsabilités vis‐à‐vis de vous.
Les promesses d’un tourisme nouveau, plus conscient de la richesse du monde et de la nécessité de la
préserver. Un « slow » tourisme en groupe restreint afin de limiter les dégradations de la nature et des
lieux. Un tourisme dans lequel l’humain serait, non pas exploité, mais respecté. Un tourisme qui
retrouverait une vraie valeur.
Le tourisme est également une donnée fondamentale de l’économie mondiale ; le voyage d’agrément et le
voyage d’affaires contribuent à l’activité générale des pays visités. En voyageant, nous fournissons du
travail aux prestataires locaux et permettons l’entretien et l’amélioration du patrimoine, amenons des
devises étrangères et c’est donc une industrie qui est essentielle dans tous les pays car personne ne peut
vivre en totale autarcie, comme ces quelques semaines nous l’ont démontré.
Pour nous, voyager n’est pas un luxe, il permet de reprendre son souffle dans une vie de plus en plus agitée
et stressante, il ouvre des perspectives, des horizons, il donne la liberté qui nous manque tellement depuis
que ce virus a fermé notre espace et nous a imposé ses limites.
Les associations d’agences romandes.